La 4e dimension : la 3D en mouvement
Chaque jour nous sommes confrontés à la nécessité de répondre à l’exigence grandissante de nos patients. Pour y répondre, il nous faut récolter un ensemble d’informations permettant d’établir un état des lieux le plus précis possible. Il faut aussi organiser ces informations avant de les transmettre au laboratoire en même temps que notre projet de traitement.
Pour simplifier cela, il est possible aujourd’hui de créer une sorte de réplique virtuelle de notre patient afin que le praticien et le laboratoire puissent l’étudier, ensuite planifier puis exécuter le travail prévu sans la présence physique de ce patient. Cela est permis par les outils numériques, qui deviennent nos meilleurs alliés dans cette démarche de création d’un « jumeau numérique » après recueil de toutes les données possibles. Ces données peuvent provenir de la photographie, de l’empreinte optique, du CBCT, du « face scan », et aussi maintenant de l’enregistrement des mouvements mandibulaires avec Modjaw. Il n’est pas systématique d’avoir toutes ces données, certaines sont plus indispensables que d’autres, par contre il est important de les centraliser sur une même interface afin de faciliter leur analyse dans le but d’établir un inventaire exhaustif des désordres fonctionnels et esthétiques.
Les écueils sont nombreux : Ils reposent tant sur l’utilisation correcte et exhaustive des appareillages, que sur la transmission des informations. Nous vous les listerons afin de pouvoir les éviter.